Dimanche 10 décembre 7 10 /12 /Déc 14:43

Jacqueline prit le parti d'imaginer ce que serait la première rencontre, car au fil des discussions et des fantasmes avancés par Marcel, l'un et l'autre envisageaient l'idée d'un premier rendez-vous. L'excitation en intensité mesurait l'envie, le désir... de se retrouver dans l'espace définit par chacun lors de l'exploration de ses fantasmes. Fantasmeland était la réalité qu'ils souhaitaient rencontrer. Jacqueline imaginait la première rencontre. Le mois de mai réservait un climat doux, peu arrosé et donc offrait le spectacle de promeneurs, d'amoureux sur les bancs publics.... Elle s'imaginait que Marcel, lors de son arrivée gare d'Austerlitz serait conduit d'étape en étape jusqu'à ce qu'il goûte aux fantasmes qu'il avait avancé.

Tout d'abord, il avait la photo de jacqueline donc pas de rencontre à la gare, ce serait lors d'un parcours et au moment où Jacqueline le voudrait. Ensuite, elle voulait que Marcel ait le collier noir de 3 cm de hauteur avec l'anneau pour éventuellement attacher une laisse. Elle le verrait passer puisqu'elle serait dans la salle d'attente face aux voies qui accueillent les trains à l'arrivée. Ensuite, dans le jardin des plantes, il devrait retirer sa culotte. Nous sommes toujours dans le miroir puisque Jacqueline est un homme et Marcel est une femme. Il est étrange de ce sentir autre lorsque le récit porte cette identité.

C'est en remontant les quais qu'il devra placer un plug de petite taille dans son petit trou. C'est une première rencontre mais je connais Marcel puisque cela fait plusieurs mois que nous échangeons. De ses habitudes à son jardin secret, c'est un délice.

J'ai préparé le café et les confitures, le nutella, du pain, des menottes, un bandeau, un double dong, un god ceinture, des préservatifs... dans une chambre dont je lui donnerai les coordonnées par sms. Il s'attend à aller à la boutique démonia qui se trouve près du cimétière du père lachaise. Sans culotte, avec un plug, je le sens tendu.

Il doit prendre le métro et pour ne pas me faire repérer j'ai changé mon look puisque je porte un jean et je n'ai plus de barbe. Je suis dans la voiture qui jouxte la sienne et plus éloignée de la sortie que celle dans laquelle il est.

A la station père lachaise, je lui indique l'hotel qui se trouve à 200 m et le numéro de chambre. Tout est déjà préparé, je lui demande de suivre les consignes qui s'y trouvent. En effet je lui ai demandé de garder sa jupe courte, son soutien gorge, de mettre le bandeau sur les yeux..., de laisser la porte non verrouillée et de s'installer sur le lit, chaque main tenant un barreau de la tête du lit et avec les jambes repliées de manière à bien voir « l'origine du monde ».

C'est une première rencontre très brulante car comme entrée en matière saura-t-il bien suivre ces demandes ?

L'excitation est grande car à l'idée de rencontrer Marcel, je « mouille ».

Par Jacqueline - Publié dans : Nos sorties
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 11 novembre 6 11 /11 /Nov 07:11

C'est ainsi qu'ils firent connaissance !

Ce qu'elle en retira, c'est une impression contrastée de grande jouissance et de doutes redoutables. En effet, lorsqu'elle se formula explicitement ses fantasmes, elle découvrait l'ordinateur et le ouaib, c'est ainsi qu'elle disait. Elle avait eu une éducation stricte, une excellente scolarité et s'était mariée assez vite. Deux enfants naquirent et une vie riche sur le plan professionnel. En revanche, double journée, une distance avec son mari et une renégociation de sa vie lorsque ses enfants sont entrés à l'université. Elle prit la décision de quitter son mari, sa maison et vivre seule. Il lui fallait découvrir la femme qu'elle était et qui émergeait dans son imaginaire. Elle se plaisait à rêver d'etre insultée, humiliée et de servir de soubrette. Elle faisait son repassage, son repas... avec un tablier et une coiffe sans aucun autre vêtement. Cela l'excitait terriblement. Mais imaginer le regard d'un homme provoquait chez elle des spasmes de plaisir.

Elle se mit à l'ordinateur, en fait elle connaissait déjà l'informatique, internet...mais elle le voyait comme une fenêtre sur le monde, celui de la luxure, des fantasmes et du sexe. Il devenait tout à coup magique lui permettant d'être confrontée aux fantasmes des autres...femmes, hommes et du 3e genre. Elle mit 3 semaines avant d'être vraiment familiarisée avec les subtilités du ouaib comme elle se plaisait à l'appeler notamment avec les prédateurs qui se cachent derrière une vitrine très alléchante mais très vénéneuse. Ses sites de prédilection sont ceux qui traitent du bdsm notamment ceux qui l'aborde au travers d'une histoire sublimée entre le Maitre et la soumise. Cependant elle ne souhaitait pas être prise pour une soumise perverse et haletante. Elle s'enregistra sous un pseudo masculin, celui de marcel. C'était drôle car son vocabulaire et sa manière de s'exprimer lui permirent de rencontrer des soumis souhaitaient se mettre entre des mains masculines même débutantes.

Lui, cadre cultivé avait une grande passion pour l'amour « bdsm » disait à qui voulait l'entendre b et d s'aiment ou sèment suivant ce qu'il voulait dire. Il était tombé dedans très jeune dans des pratiques hospitalières très humiliantes qui révèlait bien souvent ce paradoxe, je déteste l'humiliation et j'aime l'humiliation. Ce n'est que bien plus tard qu'il redécouvrit les plaisirs de pratiques honnies par beaucoup. Il avait un espace privé sur le ouaib, une messagerie cokine qui lui permettait de s'inscrire sur des sites, d'avoir des contacts et d'exprimer des fantasmes. Il prit un pseudo masculin mais s'aperçut très vite qu'il était souvent mis à l'index car les personnes les plus recherchées sont les femmes. Alors il prit un pseudo féminin ce qui lui permit d'en apprendre beaucoup sur les us et coutumes bdsm. Il y a vu le très bon, les références mais il a cotoyé le détestable, le dangereux... avec au milieu de tout cela une faune pas très bien référencée mais diverse, bariolée, aussi attirante que repoussante.

Lorsqu'il « rencontra » Marcel il était loin de se douter qu'une histoire commençait. Très vite, il s'aperçut de la supercherie, les mots utilisées, les centres d'intérêt, les fautes de genre...! Ils commençèrent alors à échanger sur la vie qu'ils menaient et l'une et l'autre. Il se dévoila aussi car le mensonge il n'aimait guère. La dissimulation est un autre genre.

Marcel et Jacqueline posèrent les prémisses d'une relation pleine de promesses.

C'est ainsi que l'idée d'exprimer ses fantasmes, d'envisager une vie où douleur et douceur se mélangent, où l'Amour est le ciment, prit corps.

Fantasmes, manières de vivre BDSM, photos viendront pimenter ce blog écrit à 4 mains.

Jet M

Par Jacqueline - Publié dans : elleetlui-au-bdsm
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Calendrier

Juin 2025
L M M J V S D
            1
2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15
16 17 18 19 20 21 22
23 24 25 26 27 28 29
30            
<< < > >>

Recherche

Images aléatoires

  • plug.jpg
  • badia0065.jpg
  • baguette-langue.jpg
  • boule-geishas.jpg
  • buste.jpg
  • barre-d--ecartement.jpg
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus